Congrès du PS : deux candidats affronteront Olivier Faure pour le poste de Premier secrétaire – Sud Ouest

Le premier tour du vote des adhérents socialistes aura lieu le 12 janvier, et un deuxième vote départagera les deux candidats restants le 19 janvier, avant le congrès le 25 à Marseille.

Nicolas Mayer-Rossignol a déposé un texte d’orientation, « Refondations », soutenu par des proches de la maire de Paris Anne Hidalgo et de la présidente de la région Occitanie Carole Delga, qui se veut une « troisième voie » entre la direction sortante et les partisans de l’ancien président François Hollande. « Nous sommes la seule nouveauté […] la seule voie capable de rassembler tous les socialistes », a-t-il affirmé.

« Moteur de la gauche »

Il a prôné « un PS non dilué dans un accord, mais moteur de la gauche », affirmant que l’alliance de gauche Nupes, conclue avec les insoumis, les écologistes et les communistes « ne mérite ni excès d’indignité, ni excès d’honneur. Ce cadre politique est utile, mais il n’est pas suffisant ni durable pour gagner ».

Sur le même sujet

Hélène Geoffroy, soutenue par les « éléphants » du PS, comme le maire du Mans Stéphane Le Foll, a déposé son texte « Refonder, rassembler, gouverner ». Celle qui dénonce depuis quatre ans « l’effacement » du parti, a promis qu’elle suspendrait la participation du PS à la Nupes, et réintégrerait tous les socialistes suspendus, si elle gagnait.

Sur le même sujet

Olivier Faure, qui défend le texte « Pour gagner », a lui plaidé pour la poursuite de la Nupes. « Comment on bâtit le rassemblement de la gauche et des écologiques si on décide de sortir du seul endroit où la gauche se parle ? », a-t-il demandé.

Pour lui, « la raison pour laquelle nous sommes mieux entendus, c’est que nous avons dit que nous appartenons à la gauche, indéfectiblement », mais « ça ne veut pas dire que nous partageons tout ce qui se dit à gauche », démentant avoir perdu la moindre autonomie depuis l’accord avec LFI.

Face à Nicolas Mayer-Rossignol, il a reconnu que « les différences étaient plus subtiles » et a questionné : « Où est-on, quand on est ni Nupes ni pas Nupes », l’invitant à clarifier son positionnement : « Avec qui êtes-vous prêt à faire synthèse ? Je suis prêt à faire synthèse avec vous ».

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *