Comment la brigade criminelle a piégé «le Grêlé» après 35 ans de traque – Le Figaro

RÉCIT – Sur la trace du tueur en série, les policiers du «36» ont finalement soupçonné un ex-gendarme.

Tout comme dans l’affaire du tueur en série Guy Georges, qui avait semé la mort dans l’Est parisien lors des années 1990, l’identification de celui que les policiers appellent «le Grêlé» a été formellement établi par le laboratoire d’expertises génétiques de Nantes. Impliqué dans au moins trois meurtres, dont celui d’une fillette de 11 ans en 1986 dans le 19e arrondissement à Paris, deux viols et une quinzaine d’autres affaires sexuelles jusqu’en 1994, l’insaisissable monstre n’était autre qu’un «ancien gendarme devenu policier, désormais à la retraite» comme l’a décrit le parquet de Paris.

Un personnage suffisamment rompu aux techniques d’investigations pour échapper à trente-cinq années de traque ininterrompue. Dans la nuit de jeudi à vendredi, la brigade criminelle de Paris a pu enfin mettre un nom et un visage sur celui qui a hanté des générations d’enquêteurs. L’ADN a parlé mais François Vérove, 59 ans, est hélas parti en emportant ses secrets. Son corps sans vie a été retrouvé mercredi

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