Comment bien choisir un grand écran LCD pour votre poste de travail ?

Comment bien choisir un grand écran LCD pour votre poste de travail ?

Pour améliorer l’ergonomie de son poste de travail, au bureau comme en télétravail – notamment s’il s’agit d’un PC portable – il est recommandé de connecter un deuxième écran, de plus grande taille. Ce dernier permettra une meilleure visibilité des pixels, ou encore de partager vos écrans entre d’un côté les visuels ou les tableaux, et de l’autre une page de texte ou vos e-mails, par exemple.

Pas question pour autant de passer à la taille d’un écran TV ! Une dimension de 24 ou 27 pouces (60 à 70 cm en diagonale,) est suffisante pour un usage bureautique. Dans certains métiers – comme l’édition et le montage de maquette, le traitement de photos, la manipulation de plans ou le montage vidéo – on privilégiera certaines caractéristiques : qualité des couleurs, très haute définition graphique, vitesse d’affichage, etc.

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Grande écran, haute définition

Plus la taille de l’écran est grande, plus élevée devra être la définition, pour une bonne netteté de l’image. Le traditionnel HD (haute définition, en format 16:9) commence à 1280 x 720 pixels (largeur par hauteur). Il reste acceptable pour un petit écran de 24 pouces. Mais il est supplanté par le Full HD, devenu le standard, affichant 1920 x 1080 pixels. Les définitions WQHD de 3440 x 1440 pixels et QHD de 2560 x 1440 pixels gagnent du terrain. Et au-dessus, on trouve le format 4K (comme sur les TV), avec une définition de 3840 x 2160 pixels, désigné sous le nom d’Ultra HD (ou UHD).

Côté technologie, il s’agit le plus souvent d’écrans plats à cristaux liquides, LCD, constitués d’une « dalle » comprenant deux panneaux de polarisation, l’un pour le noir et blanc, l’autre pour les couleurs. Ce sont les plus courants aujourd’hui, car ils présentent le meilleur compromis entre haute définition, poids, minceur, résistance mécanique et consommation électrique. Ils sont souvent dotés d’un rétroéclairage LED, qui apporte un contraste plus fort.

Il existe une variante, plus coûteuse et peu répandue, dite OLED Ultra HD. Elle est souvent présente sur des modèles haut de gamme incurvés, coûtant généralement entre 1 000 et 3 000 euros. On peut aussi mentionner la technologie microLED, dans le très haut de gamme. Cette dernière est très coûteuse et limitée à des salles de projection privées.

Prédominance des dalles IPS

Dans les écrans LCD, il existe trois types de dalles. Le marché est dominé par la technologie IPS (“in plane switching”) où les cellules des cristaux liquides sont rangées parallèlement au plan de l’écran, ce qui apporte une homogénéité de l’image, dans un angle de vision assez large. Le contraste n’est pas toujours le meilleur, et le temps de réponse, ou rafraîchissement de l’image peut montrer certaines limites dans des séquences vidéo. Mais elle reste le bon compromis, d’autant plus que beaucoup de modèles sont dotés de la fonctionnalité flicker-free (anti-scintillement) ou d’un effet mat, ou encore d’un dispositif anti-lumière bleue.

Les dalles TN (“twisted nematic”), peu coûteuses, équipent en entrée de gamme les stations de gaming, du fait d’un temps de réponse rapide. Elles ne percent pas sur le marché des écrans LCD professionnels, d’autant moins que ces derniers atteignent des temps de réponse corrects de 5 ms.

Enfin, les dalles VA (“vertical alignment”) présentent des cristaux liquides orientés verticalement sur un axe perpendiculaire à l’écran. Le contraste est élevé, mais l’angle de vision est restreint, et la qualité d’image, très bonne en face, se détériore lorsque l’on n’est plus dans l’axe de l’écran.

Effet ghosting et définition graphique

Autre point à surveiller : l’effet ghosting. Sur des postes lents, ce terme désigne les pixels qui ne changent pas assez rapidement de couleurs. Ce qui se traduit, dans une animation vidéo, par une image qui persiste comme une ombre en arrière-plan. Indépendamment de la qualité de l’écran, il peut provenir des pilotes ou d’une connectique défectueuse. Il peut également être l’effet d’un brouillage dû à un périphérique.

Avec les dalles de très grande taille, on portera également son attention sur les fuites de lumière potentielles : ce sont ces lueurs grisâtres sur les bords et les coins, pouvant se propager à l’intérieur (défaut d’assemblage, finition insuffisante). Ajoutons que la luminosité n’est pas un critère primordial.

Au contraire : pour le confort visuel, mieux vaut rester dans la tranche des 250 à 350 cd/m2.

Réglages et connectique

Les possibilités de réglage font partie des “plus” : le réglage en hauteur du pied est important, si l’on veut éviter les douleurs cervicales, plus important que la rotation ou l’inclinaison.

Pour éviter les écheveaux de câblage, on préférera la connectique USB-C, qui permet de transformer le moniteur en sorte de station d’accueil pour les ordinateurs portables compatibles.

Enfin, le prix d’un moniteur LCD de 23 pouces démarre à 130 euros. Mais il peut aussi être quatre à cinq fois plus élevé si l’on additionne les critères de qualité. A titre indicatif, un écran Dell 24 pouces IPS, avec USB-C et réglage en hauteur, couleur sRG avec luminosité de 300 cd/m2, consommation de 20 watts, se positionne à 395 euros (ref. P2423DE).

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