Claye-Souilly: un employé d’une boutique Bouygues Télécom poignardé à mort – Le HuffPost

SARAH MEYSSONNIER via REUTERS
Un policier à Paris, le 12 mai 2021 (image d’illustration)

AGRESSION – Les faits se sont déroulés ce samedi 10 juillet en début d’après-midi. Deux employés d’une boutique Bouygues Télécom ont été poignardés dans un centre commercial de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne.

“On serait sur du différend commercial, il n’y a pas de notion de terrorisme ou de différend antérieur”, a assuré une source policière à l’AFP

L’auteur présumé de l’agression “a été interpellé par deux personnes, un policier et un agent pénitentiaire hors service”, a précisé cette même source, ajoutant que l’“incident était fini”.

Les deux victimes ont reçu “des coups de couteau au niveau du cœur” et se trouvent en état d’“urgence absolue”, a abondé cette source policière.

L’un des vendeurs est ensuite décédé des suites de ses blessures tandis que l’autre était transporté à l’hôpital dans un état grave, a indiqué dans l’après-midi à l’AFP la procureure de Meaux Laureline Peyrefitte, qui devait se rendre sur les lieux. 

Le centre commercial évacué

“Suite aux évènements qui se sont produits dans le centre commercial de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne, l’auteur de la violente agression perpétrée dans un magasin de téléphonie a été interpellé”, a confirmé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter.

Pour les besoins de l’enquête, les forces de l’ordre ont évacué le centre commercial et la préfecture de Seine-et-Marne a appelé à éviter le secteur. 

Selon des sources policières, le suspect de 62 ans, qui n’est pas connu des services de renseignement, s’est présenté à la boutique de téléphonie pour un “différend commercial”, demandant “un remboursement qu’il n’a pas obtenu”. 

Mécontent, il est parti et revenu peu de temps après avec un couteau. Il a alors poignardé les vendeurs “au niveau du cœur”. Le vendeur décédé était âgé de 18 ans et le vendeur blessé est lui âgé de 20 ans.

Sur Twitter, l’entreprise a fait part de son ”émotion”, exprimant ses “pensées” et son “soutien (…) aux victimes, à leurs familles et à nos collaborateurs, profondément choqués”.

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