Cinquième vague de Covid-19 : quelques conseils pour passer des repas de fête plus tranquilles – franceinfo

Cette année encore, la pandémie de Covid-19 s’invite à la fête. Alors que la France prend la mesure de la cinquième vague épidémique, poussée par le variant Omicron, le gouvernement et les autorités sanitaires ont livré quelques consignes ;pour les festivités à venir. Pour l’exécutif, pas question de “fliquer le Noël des Français” comme s’en est défendu le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. L’heure est à la prévention, pour empêcher à tout prix la création de “mini-clusters à Omicron” lors des réveillons de Noël et du Nouvel An. Franceinfo récapitule ces conseils, à partager sans modération.

Se faire tester la veille ou le jour-même

Le repas ou la fête tant attendus approchent ? Que vous soyez vacciné ou non, il est fortement conseillé d’effectuer un test PCR ou antigénique la veille ou le jour-même. Le recours à un autotest est tout autant recommandé, si possible dans les heures qui précèdent l’évènement. Ces kits à utiliser soi-même coûtent en moyenne 5 euros l’unité.

Dans l’éventualité d’un test antigénique ou autotest positif, le Conseil scientifique recommande de confirmer le résultat avec un test PCR. Si ce dernier est positif, il faut s’isoler pendant 10 jours et alerter ses éventuels cas contact. Les autorités sanitaires conseillent aussi de se faire tester largement le 31 décembre par test antigénique ou autotest, et de réitérer le test 5 jours après.

Aérer la pièce à intervalle régulier

Malgré les températures hivernales, il est toujours recommandé d’aérer les lieux de vie et de réception une fois par heure, pendant 10 minutes minimum. Une habitude prise par beaucoup de Français, qui a le mérite de limiter les risques quel que soit le variant en circulation. “Aussi bien Delta qu’Omicron se transmettent par des aérosols, rappelle Anne-Laure Crémieux, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis (AP-HP), ouvrir régulièrement la fenêtre, c’est dissiper ces aérosols.”

Limiter le nombre de convives

C’est la recommandation la moins populaire, mais la plus efficace d’après le Conseil scientifique. Dans un avis rendu le 8 décembre, l’organisation préconise dans l’absolu de “renoncer immédiatement à tout rassemblement collectif en lieu clos où le port du masque n’est pas possible (…), en particulier tous les rassemblements avec consommation de boissons et de nourriture”. Mais en l’absence de confinement ou de couvre-feu, comme c’était le cas en 2020, le Conseil scientifique recommande de réduire le nombre de personnes lors des festivités familiales ou entre amis.

Aucune jauge n’a toutefois été donnée par les autorités. “Appuyons-nous sur un principe de bon sens : moins on est nombreux, moins on prend de risque”, s’est contenté de déclarer le Premier ministre, Jean Castex, à l’issue du conseil de défense sanitaire du 17 décembre. C’est devenu un réflexe du quotidien, mais le Conseil scientifique rappelle “qu’il est essentiel de ne pas s’exposer à d’autres personnes si l’on est symptomatique” et qu’il faut se faire tester rapidement le cas échéant.

Apporter une attention particulière aux plus fragiles

Veiller au nombre d’invités ne suffit pas toujours. Le Conseil scientifique recommande de s’assurer que les plus anciens ont bien reçu leur dose de rappel, et que les plus jeunes ont aussi effectué leur vaccination de rappel “pour mieux voir et protéger les anciens”. En l’absence de schéma vaccinal complet, il est fortement conseillé de porter le masque en présence de convives plus fragiles.

Dans son avis du 17 décembre, le Conseil scientifique préconise enfin d’éviter de voir des personnes âgées de plus de 65 ans durant la première semaine de janvier, afin d’éviter “une transmission post-réunion festive du jour de l’an”. L’organisation n’a malheureusement pas de bonne nouvelle à partager dans ses cartes de vœux. “La sixième vague due au variant Omicron va s’installer rapidement et poursuivre sans vrai répit la cinquième vague liée au variant Delta, prévient le Conseil scientifique. Cette situation pourrait mettre en grande tension le système de soins à partir de la mi-janvier pour une période de plusieurs semaines.”

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