Cette deuxième manifestation contre la réforme des retraites divise la NUPES – Le HuffPost

Protesters march from Nation towards Place de la Bastille during a rally against soaring living costs and climate inaction called by French left-wing coalition NUPES (New People's Ecologic and Social Union) in Paris on October 16, 2022. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)
JULIEN DE ROSA / AFP Protesters march from Nation towards Place de la Bastille during a rally against soaring living costs and climate inaction called by French left-wing coalition NUPES (New People’s Ecologic and Social Union) in Paris on October 16, 2022. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)

JULIEN DE ROSA / AFP

Contrairement à la marche contre la vie chère en octobre 2022, la deuxième manifestation contre la réforme des retraites organisée ce samedi 21 janvier par les organisations de jeunes divise la NUPES.

POLITIQUE – L’acte II de la mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites ne fait pas le plein comme la première ce jeudi 19 janvier. En attendant le retour des salariés le 31, une dizaine d’organisations de jeunes défilent ce samedi 21 janvier à Paris. Ils sont soutenus par la France insoumise qui veut « rebondir » sur l’intersyndicale.

Les organisateurs ne comptent pas réunir les deux millions de personnes revendiquées par la CGT, ni même le million avancé la police qui ont battu le pavé. Mais Philippe Juraver, responsable du « réseau des luttes » de LFI, « espère faire mieux qu’en octobre », une référence à la « marche contre la vie chère » organisée par les mélenchonistes et qui avait drainé 140.000 participants d’après les organisateurs, 30.000 selon la police.

Faire mieux n’est pourtant pas gagné. Le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon a été plus timide dans sa communication pour organiser cette manifestation, préférant se retrancher derrière dix organisations de jeunesse. « On s’est rendu compte que les jeunes avaient envie de se mettre en avant, qu’ils se sentaient les premiers concernés », raconte Philippe Juraver. Qui admet que LFI avait aussi conscience de devoir montrer patte blanche aux syndicats, « froissés » que la date ait été annoncée avant la leur.

Pas la marche de Mélenchon se défend le leader LFI

C’est d’ailleurs pour laisser le champ libre aux syndicats que l’Unef, principal syndicat étudiant n’a pas appelé à manifester ce samedi. « Nous sommes convaincus que pour faire plier cette réforme des retraites, on doit avoir un front syndical unitaire, pour organiser la lutte de façon la plus large possible », justifie Imane Ouelhadj, sa présidente.

2022 Nobel Literature Prize laureate French novelist Annie Ernaux (6th L), Founder of La France Insoumise (LFI) and member of left-wing coalition NUPES (New People's Ecologic and Social Union) Jean-Luc Melenchon (4th R), former New Anticapitalist Party's candidate Philippe Poutou (L) attend a rally against soaring living costs and climate inaction called by French left-wing coalition NUPES (New People's Ecologic and Social Union) in Paris on October 16, 2022. (Photo by Christophe ARCHAMBAULT / AFP)
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP 2022 Nobel Literature Prize laureate French novelist Annie Ernaux (6th L), Founder of La France Insoumise (LFI) and member of left-wing coalition NUPES (New People’s Ecologic and Social Union) Jean-Luc Melenchon (4th R), former New Anticapitalist Party’s candidate Philippe Poutou (L) attend a rally against soaring living costs and climate inaction called by French left-wing coalition NUPES (New People’s Ecologic and Social Union) in Paris on October 16, 2022. (Photo by Christophe ARCHAMBAULT / AFP)

CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

La tête du cortège de la manifestation d’octobre contre la vie chère -autour de la prix Nobel Annie Ernaux- était beaucoup diversifiée politiquement que celle attendue ce samedi contre la réforme des retraites.

Autre grosse différence par rapport au rassemblement d’octobre contre la vie chère et en opposition au meeting qui s’est tenu mardi au gymnase Japy à Paris, la NUPES est divisée. Seule la France insoumise mènera le cortège, EELV, PCF et PS estimant eux aussi qu’il faut laisser faire les syndicats dans ce combat. « Dans cette bataille dure et longue, il va falloir que nous respections le calendrier des organisations syndicales », sans se « disperser », a ainsi averti le chef des communistes Fabien Roussel, vendredi sur RTL.

Pas de quoi décourager Jean-Luc Mélenchon qui avait défilé jeudi à Marseille mais sera à Paris ce samedi. « Samedi on joue ’Coucou nous revoilou’ derrière les organisations de jeunesse », a écrit Jean-Luc Mélenchon jeudi soir sur Twitter. Les médias « veulent, pensant dissuader, en faire une ’marche des partis politiques’ et même comme d’habitude une ’marche de Mélenchon’. On a déjà vu ce que ça donnait dans un passé récent : ça attire ! »

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