C’est l’heure du BIM : Fermeture de Fessenheim, mobilisation des soignants et grippe porcine en Chine – 20 Minutes

Vue aérienne de la centrale nucléaire de Fessenheim. — SEBASTIEN BOZON / AFP

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

C’est une page controversée qui se tourne. Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises, ne produira plus d’électricité : le second réacteur a été débranché du réseau électrique national lundi soir à 23h, un crépuscule célébré comme une victoire par les antinucléaires mais vécu comme un crève-cœur par les salariés et les habitants. Le démantèlement de la centrale s’annonce à présent très long : 15 ans sont prévus pour démonter les deux réacteurs, à commencer par l’évacuation du combustible hautement radioactif, qui s’achèvera au mieux en 2023. Le démantèlement proprement dit, inédit en France à cette échelle, devrait débuter à l’horizon 2025 et durer au moins jusqu’en 2040.

De Lorient à Nancy, de Toulon à Mont-de-Marsan, des dizaines de rassemblements sont prévus partout en France ce mardi. A quelques jours de la clôture du « Ségur de la santé », les personnels hospitaliers retournent dans la rue pour obtenir davantage que les 6,3 milliards déjà mis sur la table par le gouvernement. Après le succès de leur mobilisation du 16 juin (de 100.000 à 180.000 manifestants selon les sources), les syndicats et collectifs hospitaliers veulent battre le fer tant qu’il est chaud. A Paris, le cortège s’élancera à 14 h de l’ancien hôpital militaire du Val-de-Grâce (Ve arrondissement), en direction du ministère de la Santé (VIIe).

Des chercheurs ont découvert une souche de virus de grippe porcine en Chine présentant toutes les caractéristiques capables de provoquer une future pandémie, selon une étude parue lundi dans la revue scientifique américaine PNAS. Une annonce inquiétante, en pleine épidémie de coronavirus. Les virus s’appellent G4 et descendent génétiquement de la souche H1N1 à l’origine d’une pandémie en 2009 : ils « possèdent tous les traits essentiels montrant une haute adaptabilité pour infecter les humains », écrivent les auteurs, des scientifiques issus d’universités chinoises et du Centre de prévention et de lutte contre les maladies chinois. Le travail présenté est volumineux : de 2011 à 2018, 30.000 prélèvements nasaux ont été réalisés sur des porcs dans les abattoirs de 10 provinces chinoises et dans un hôpital vétérinaire, permettant d’isoler 179 virus de grippe porcine. La majorité était de la nouvelle variété, qui est devenue dominante chez les porcs depuis 2016.

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