Ce que l’on sait de la cérémonie d’hommage national aux treize militaires morts au Mali | LCI – LCI
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Collision d’hélicoptères au Mali : treize militaires français tués
HOMMAGE NATIONAL – La France se prépare à rendre un hommage national aux treize soldats morts au combat. La date de la cérémonie a été fixée au lundi 2 décembre, aux Invalides à Paris, comme il est coutume de le faire.
– La rédaction de LCI
Après le choc, l’heure est désormais au deuil et au recueillement. L’hommage national pour les treize soldats français morts au combat aura lieu ce lundi 2 décembre. La cérémonie sera, comme à l’accoutumée, présidée par le chef de l’Etat et se déroulera dans la cour d’honneur des Invalides à Paris.
Selon une source proche du dossier citée par l’AFP, elle devrait se dérouler dans l’après-midi et inclura les régiments ainsi que les communes concernées par la mort de chaque militaire. Des élèves et des représentants du monde combattant devraient également faire partie des invités.
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Une cérémonie codifiée
C’est donc aux Invalides, symbole militaire de la ville de Paris, que se déroulera la cérémonie, comme le veut l’usage. En effet, depuis le 17e siècle, vétérans et blessés de guerre y sont accueillis. L’hommage national est une tradition pour les militaires morts dans l’exercice de leurs fonctions ou au combat. Plusieurs dispositions peuvent être prises par l’Elysée à l’échelle du pays, dont la mise en berne des drapeaux, ou encore une minute de silence.
Durant la cérémonie, le président de la République prononce un discours, ainsi que les éloges funèbres des soldats dont les cercueils seront recouverts d’un drapeau français. Les honneurs funèbres militaires sont ensuite rendus avant les départs des cercueils. La cérémonie s’ouvre, comme elle se clôt, par la Marseillaise.
La ministre des Armées à Gao mercredi
Si la date n’a pas été communiquée tout de suite c’est qu’il fallait récupérer les corps des soldats et que toutes les familles prennent leurs dispositions. A présent, “les corps ont tous été récupérés, ils sont en sécurité dans une emprise française”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’état-major, le colonel Frédéric Barbry, sans donner plus de précisions. La ministre des Armées, Florence Parly, est arrivée au Mali, ce mercredi 27 novembre. Sur la base de Gao au Mali, avec le chef d’état-major des armées François Lecointre, ils vont s’incliner devant les 13 cercueils, avant le retour des corps en France. Ce mercredi matin, le porte-parole de l’état-major des armées assurait que les opérations de rapatriement étaient en cours.
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Des hommages rendus à Pau et à Gap
Dans les villes où étaient basés les militaires, comme Pau et Gap, des hommages ont été rendus. Sur la base de Pau Uzein, d’où venaient sept des treize officiers et sous-officiers tués, leurs frères d’armes ont salué leur mémoire ce mercredi 27 novembre, en présence des familles, dont l’ancien ministre Jean-Marie Bockel, père d’une des victimes.
Deux avions de chasse Rafale de la base voisine de Mont-de-Marsan ont survolé Pau Uzein en hommage aux sept victimes, qui servaient au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC). Dans une manœuvre à valeur de symbole, l’un des appareils a rompu la formation pour monter droit au ciel, à la verticale.
A Gap, des centaines de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage aux soldats mardi soir. Devant l’hôtel de ville dont les drapeaux avaient été mis en berne, le maire de la commune, Roger Didier, a rappelé le “sacrifice de ces hommes morts pour la France” avant que la foule ne devienne silencieuse durant une minute.
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L’accident qui a coûté la vie aux treize soldats s’est déroulé lundi soir, durant une “opération de combat” au Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso. La force antidjihadiste française Barkhane y mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Deux hélicoptères sont entrés en collision dans une opération contre des combattants djihadistes. Sept des militaires tués appartenaient au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, et quatre autres au 4e régiment de chasseurs de Gap (sud-est). Enfin, l’un d’entre eux appartenait au régiment étranger de Saint-Christol, dans le Vaucluse.