“Casse-toi pauv’ con”: Sarkozy revient sur l’une des “petites phrases” de son quinquennat – BFMTV

Dans son livre Le Temps des Tempêtes, l’ex-président de la République fait son mea-culpa sur cette célèbre petite phrase prononcée lors de son premier Salon de l’agriculture, en 2008.

C’est l’une des “petites phrases” qui ont marqué son quinquennat. Dans son livre Le Temps des Tempêtes, à paraître vendredi aux éditions de L’Observatoire, Nicolas Sarkozy revient sur le désormais célèbre “casse-toi pauv’ con”, prononcé lors d’une visite au Salon de l’agriculture en février 2008. Il évoque aussi son altercation l’année précédente avec un pécheur à Guilvinec, dans le Finistère.

“Un président ne devrait pas dire ça”

Dans ce nouvel ouvrage, où l’ancien chef d’État se livre sur les premières années de sa présidence, Nicolas Sarkozy revient sur cette fameuse petite phrase, “casse-toi pauv’ con”, lancée à un visiteur du Salon de l’agriculture qui refusait de lui serrer la main. Il exprime ses regrets sous la forme d’un clin d’oeil à François Hollande, dont il reprend les mots.

“C’était entièrement de ma faute, reconnaît l’ex-président de la République. Je n’avais qu’à ne pas tomber dans ce piège comme un débutant. (…) Pour le coup, et pour reprendre une expression de mon successeur: un président ne devrait pas dire ça !”

Précisons que ce n’est pas la première fois qu’il évoque cet épisode dans un livre. Dans La France pour la vie (Plon), sorti en janvier 2016, peu de temps avant d’être officiellement candidat à l’élection présidentielle, il reconnaissait également une “bêtise”:

“Ce fut une bêtise que je regrette encore aujourd’hui. En agissant ainsi, j’ai abaissé la fonction présidentielle. Pour être humaine, ma réaction n’en était pas moins inappropriée: j’ai appris à mes dépens qu’avoir du caractère n’autorise pas tout”, écrivait-il, d’après un article d’
Europe 1 de l’époque.

“Je n’étais pas en cire”

Nicolas Sarkozy évoque également une autre séquence très médiatique de sa présidence: l’altercation avec un marin-pécheur à Guilvinec, dans le Finistère, en novembre 2007.

Alors qu’une foule hostile est présente sur le port breton, l’un des manifestants insulte le président. Le chef d’État se retourne, cherche l’auteur de l’injure puis lui répond: “C’est toi qui as dit ça? Eh ben descends, descends un peu !”

“Je ne dis pas à mon tour que j’ai eu raison, notamment de le tutoyer (…) j’ai voulu montrer que je n’étais pas en cire, que je ne jouais pas un rôle, que je pouvais être touché moi aussi”, explique-t-il dans son ouvrage.

Benjamin Duhamel et Esther Paolini

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