Carburants : l’embargo européen sur le brut russe va-t-il conduire à une flambée des prix à la pompe ? – Le Figaro

En 2021, Moscou ne pesait que 9% à 10% des importations de brut tricolore. Sa part dans les importations de produits pétroliers, dont le gazole, était bien plus conséquente Aygul Bulté / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE – Des interrogations demeurent sur les conséquences de l’instauration du premier volet de la mesure phare des Européens, ce lundi.

Top départ pour l’embargo imposé par les Européens sur les importations de pétrole russe. À compter de ce lundi, comme annoncé il y a six mois, les États membres mettent fin à leurs achats de brut de Moscou par voie maritime. Une première étape, avant l’interdiction similaire qui touchera les produits raffinés, en février prochain. Bruxelles espère ainsi renforcer considérablement son arsenal de sanctions, et toucher directement Vladimir Poutine au portefeuille.

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Cette décision massue se fera-t-elle toutefois au détriment des consommateurs européens, et donc des ménages français ? D’après l’Agence internationale de l’énergie, la Russie était, en 2021, l’un des titans de la production pétrolière mondiale, représentant quelque «14% de l’offre totale». Le pays exportait alors 4,7 millions de barils de brut chaque jour dans le monde, donc près de la moitié – 2,4 millions de barils – vers l’Europe. Ceci rappelé, deux questions principales se posent. D’abord, faut-il craindre des difficultés d’approvisionnement, voire des pénuries de pétrole et de carburants, une fois le robinet russe coupé ? Ensuite, cette décision va-t-elle faire s’envoler les prix ?

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