Aux États-Unis, une fusillade dans une boîte de nuit LGBTQ fait au moins 5 morts – Le HuffPost

Trey Deabueno/ Twtter @Treyruffy / Reuters

Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 novembre, une boîte de nuit LGBTQ de Colorado Springs, aux États-Unis, a été le théâtre d’une fusillade. Au moins cinq personnes ont été tuées.

ÉTATS-UNIS – L’alerte a été lancée peu avant minuit, dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 novembre. Au « Club Q », une discothèque LGBTQ de Colorado Springs, aux États-Unis, une fusillade a causé la mort d’au moins 5 personnes et fait 18 blessés, selon le premier bilan communiqué par les autorités.

Dans un point presse organisé quelques heures après le drame, le lieutenant Pamela Castro a fait savoir qu’une seule personne serait à l’origine du massacre. L’auteur présumé des tirs a finalement été arrêté et hospitalisé, et cela grâce à l’aide de certains fêtards.

« Deux personnes au moins dans la boîte l’ont affronté et se sont battues avec lui. Elles sont parvenues à l’empêcher de continuer à tuer », a déclaré Adrian Vasquez, un chef de la police locale. Le tireur de 22 ans était porteur de deux armes, dont un fusil, a précisé l’officier.

Un « crime de haine », pour le Club Q

Des policiers intervenus à la suite d’un appel vers 23H57 locales (06H57 dimanche) faisant état d’une fusillade en cours dans cette boîte locale. Ils « ont localisé à l’intérieur un individu que nous pensons être le suspect », a précisé de son côté le lieutenant Pamela Castro.

Un dispositif médical d’urgence composé de dizaines de pompiers et de 11 ambulances a été déployé sur les lieux de la fusillade, selon le porte-parole du service de lutte contre les incendies de Colorado Springs, Mike Smaldino. Les blessés ont été transportés dans divers hôpitaux du Colorado, un État du centre du pays.

« Nous sommes dévastés face à cette attaque insensée contre notre communauté », a réagi l’établissement de nuit sur ses réseaux sociaux, évoquant un « crime de haine » pour qualifier la fusillade pour laquelle le FBI a également été sollicité pour assister les agents de police locaux dans leur enquête. « Toutes nos prières et nos pensées vont aux victimes, à leur famille et à leurs amis », a ajouté la discothèque.

Le club avait annoncé pour ce samedi un événement LGBTQ, une soirée « avec toutes sortes d’identités de genres et de styles de performance » à l’occasion de la Journée du souvenir trans célébrée le 20 novembre internationalement.

En 2016, un massacre dans le milieu de la nuit LGBT avait créé un traumatisme immense aux États-Unis, lorsqu’un homme armé, Omar Mateen, avait tué 49 personnes et en avait blessé 53 autres au Pulse, une boîte de nuit emblématique d’Orlando, en Floride. Il s’agissait à l’époque, et jusqu’à la tuerie de Las Vegas, du pire attentat aux États-Unis depuis ceux du 11 septembre 2001.

Le président américain Joe Biden avait marqué l’an dernier le cinquième anniversaire du massacre d’Orlando en annonçant que le club allait devenir un mémorial national.

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