Attaque mortelle devant un centre culturel kurde à Paris : le suspect conduit en psychiatrie, sa garde à vu… – franceinfo

Retrouvez ici l’intégralité de notre live #PARIS

23h01 : Voici l’ultime point sur l’actualité de la journée.

• Le suspect de l’attaque qui a tué trois Kurdes et blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, n’est plus en garde à vue pour raisons de santé, a assuré le parquet de Paris.

De violents heurts ont éclaté en marge des manifestations en hommage aux victimes dans la capitale et à Marseille.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de “terreur” russe pour “intimider” les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, qui a fait au moins 10 morts et 55 blessés. Voici ce qu’il faut retenir de la nouvelle journée de guerre en Ukraine.

Les autorités talibanes ont ordonné aux Organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales de ne plus travailler avec des femmes après des “plaintes sérieuses”, selon lesquelles elles ne respectaient pas un code vestimentaire approprié.

Ce direct reprendra à 9 heures.

22h56 : Il est l’heure de faire le point sur l’actualité.

• Le suspect de l’attaque qui a tué trois Kurdes et blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, n’est plus en garde à vue pour raisons de santé, a assuré le parquet de Paris. Suivez notre direct.

De violents heurts ont éclaté en marge des manifestations en hommage aux victimes dans la capitale et à Marseille.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de “terreur” russe pour “intimider” les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, qui a fait au moins 10 morts et 55 blessés. Suivez notre direct.

Les autorités talibanes ont ordonné aux Organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales de ne plus travailler avec des femmes après des “plaintes sérieuses”, selon lesquelles elles ne respectaient pas un code vestimentaire approprié.

19h41 : En attendant que l’état de santé du suspect lui permettre d’être présenté devant un juge d’instruction, les investigations se poursuivent, a ajouté le parquet de Paris. Le suspect a été hospitalisé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.

19h39 : La garde à vue de l’homme de 69 ans soupçonné de l’assassinat de trois Kurdes à Paris a été levée pour des raisons de santé. “Le médecin qui a examiné le mis en cause ce jour en fin d’après-midi a déclaré que l’état de santé de l’intéressé n’était pas compatible avec la mesure de garde à vue”, a précisé le parquet.

19h38 : La garde à vue du suspect est levée, il est conduit en psychiatrie, annonce le parquet de Paris.

18h12 : Il est l’heure de faire le point sur l’actualité.

• Après l’attaque qui a tué trois Kurdes et blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, Eric Dupond-Moretti a assuré que la France était “en deuil”. De violents heurts ont éclaté en marge des manifestations en hommage aux victimes dans la capitale et à Marseille. Suivez notre direct.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de “terreur” russe pour “intimider” les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés. Suivez notre direct.

Les autorités talibanes ont ordonné aux Organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales de ne plus travailler avec des femmes après des “plaintes sérieuses”, selon lesquelles elles ne respectaient pas un code vestimentaire approprié.

• Les suppressions de TGV augmentent aujourd’hui, au deuxième jour d’une grève des contrôleurs de la SNCF, malgré un accord validé hier entre la direction du groupe et les syndicats. On vous explique ce qui a poussé un collectif de contrôleurs à lancer ce mouvement social.

18h11 : Les manifestations, en hommage aux victimes de l’attaque mortelle à Paris, ont viré à l’affrontement. Un rassemblement spontané a eu lieu hier après-midi, avant de tourner à l’affrontement entre forces de l’ordre et manifestants. La même scène, mais d’une plus grande ampleur encore, s’est répétée, lors d’un rassemblement organisé aujourd’hui place de la République. Franceinfo fait le point sur ces violences qui ont débouché sur 11 interpellations.

18h11 : Après les heurts qui ont éclaté après la manifestation à Marseille, aucune interpellation n’a encore eu lieu, a précisé la préfecture de police des Bouches-du-Rhône. “A l’arrivée du cortège au niveau de la préfecture, les manifestants ont jeté de nombreux projectiles sur les forces de l’ordre”, assure-t-elle. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Deux véhicules de police stationnés devant le commissariat de Noailles ont été incendiés et le commissariat a été caillassé.

17h35 : Eric Dupond-Moretti a également précisé que la mise en liberté du suspect le 12 décembre résultait “de l’application de l’Etat de droit”, qui est le garant “de notre démocratie”.

17h40 : “La qualification des infractions appartient à la seule compétence des autorités judiciaires.”

Eric Dupond-Moretti est revenu sur la qualification de l’acte qui a fait trois morts. “J’ai tenu à rappeler la différence entre crime raciste et un acte terroriste : la différence c’est l’adhésion ou pas à une idéologie politique revendiquée. Je ne peux pas me substituer à une autorité judiciaire (…) commenter une affaire en cours”, a prévenu le garde des Sceaux, qui est aussi garant du droit.

17h31 : “J’ai tenu à rencontrer une délégation de la communauté kurde cet après-midi, pour assurer de notre indéfectible soutien l’ensemble des Kurdes. Je pense aux familles, à leurs proches”, a déclaré le ministre de la Justice.

17h35 : Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, assure que “la France est en deuil”, après le drame qui s’est déroulé hier dans le 10e arrondissement de la capitale.

17h18 : Laurent Nunez a fait le bilan de ces débordements : 31 personnes des forces de sécurité intérieures ont été signalées comme blessés légers. Côté manifestants, on compte un blessé à l’arcade sourcilière. “On ne m’a pas signalé de blessés graves”, a-t-il précisé.

17h16 : “Tout sera mis en œuvre pour que nous puissions avancer rapidement dans la procédure judiciaire, tout est mis en œuvre pour comprendre le mobile de cet acte”, a affirmé Laurent Nunez.

17h14 : “Il n’était pas question de s’opposer à la tenue de cette manifestation compte tenu de la gravité du drame qui s’est passé hier”, a déclaré Laurent Nunez.

17h18 : Sur BFMTV, Laurent Nunez, le préfet de police de Paris, écarte la présence de black blocs dans les heurts qui ont eu lieu à Paris. Il a toutefois reconnu la présence d’individus radicalisés “venus en découdre”. “Je veux saluer la réactivité des forces de sécurité intérieures, qui a permis 11 interpellations. “Nous sommes intervenus avec beaucoup, beaucoup de fermeté”, a-t-il ajouté.

17h05 : Bonjour @Nantais, pour le moment, seuls des heurts à Paris et à Marseille ont été rapportés. A Bordeaux, où une manifestation a également eu lieu, cela s’est déroulé dans le calme, comme le montrent ces photos.

(MAXPPP)

16h58 : Bonjour France Info, ” A Marseille, la manifestation a également dégénéré…” Egalement, d’autres villes ? Merci.

17h04 : A Marseille, la manifestation a également dégénéré puisque des Abribus ont été cassés et des poubelles incendiées, comme le montrent ces images capturées par un journaliste de franceinfo.

(FRANCEINFO)

17h03 : D’autres manifestations ont eu lieu dans d’autres villes de France en hommage aux victimes de l’attaque survenue dans le 10e arrondissement de la capitale. A Marseille (Bouches-du-Rhône), 1 500 personnes, selon la préfecture de police, ont défilé à l’appel de l’association de défense des droits des Kurdes Solidarité et Liberté. A Bordeaux (Gironde), une manifestation a rassemblé dans la calme à la mi-journée quelque 150 personnes dans le centre-ville.

(MAXPPP)

15h46 : Vous êtes nombreux à me poser cette question, comme @Romain. Ce n’est pour l’instant pas une qualification retenue par la justice. “C’est le travail de l’enquête, il faut faire confiance au parquet, aux enquêteurs, aux juges d’instruction. On est dans un Etat de droit, personne n’a d’intérêt à qualifier de terroriste quelque chose qui ne l’est pas”, a rappelé sur l’antenne de franceinfo canal 27 William Julié, avocat en droit pénal international.

“La qualification terroriste est écartée assez rapidement quand les éléments de l’enquête ne le permettent pas [de l’affirmer] mais ça peut revenir sur le tapis”, a-t-il ajouté, en invitant à “être prudent et ne pas donner trop vite cours à l’émotion”.

15h41 : Pourquoi ne pas parler d’attentat ?

15h33 : Bonjour @James. En effet c’est une erreur de notre part. Bonnes fêtes à vous aussi et merci de votre vigilance ! Il faut bien lire, au sujet de l’arme du suspect finalement retrouvée, qu’il y avait dans une “mallette”, “deux ou trois chargeurs approvisionnés, une boîte de cartouche calibre .45 avec au moins 25 cartouches à l’intérieur. L’arme est un Colt 45 de 1911 US army (…) d’apparence usée, de couleur noire”.

15h44 : Bonjour et merci pour votre travail

Juste une précision à propos de l’arme du meurtrier du 10e. Un calibre 45 mm c’est de l’ordre de l’obus ! Vous vouliez dire .45 soit 11,43 mm je suppose. Bonnes fêtes !

15h15 : Ces mêmes représentants vont rencontrer le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, à 16 heures, a appris franceinfo auprès du Conseil démocratique kurde en France, confirmant une information de BFMTV.

15h25 : Dans la matinée, des représentants de la communauté kurde ont été reçus par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez. “Nul doute pour nous que ce sont des assassinats politiques. Le fait que nos associations soient prises pour cible relève d’un caractère terroriste et politique”, a affirmé à l’issue de la rencontre Agit Polat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), qui a regretté un “manque sur le plan sécuritaire”.

14h45 : “Nous n’avons pas de guerre à mener en France, nous n’avons pas vocation à nous en prendre à la police.”

Berivan Firat, porte-parole de l’association kurde CDK-F, est interrogée sur BFMTV à propos des débordements en cours. Elle tente d’expliquer la colère, même si la majorité des manifestants sont pacifiques et qu’on n’a pas encore de précisions sur d’éventuels agissements de groupuscules violents : “Les Kurdes ont été directement visés, c’est un attentat terroriste et tout le monde doit le qualifier ainsi.”

14h40 : En réponse à la fusillade qui a fait trois morts hier à Paris, une centaine de personnes majoritairement issues de la communauté kurde se sont rassemblées place de la Bourse à Bordeaux ce samedi 24 décembre. Ils demandent une “solution politique pour le Kurdistan” https://t.co/OQIGQBnfJC

16h21 : Une poubelle a été renversée devant la Bourse du Travail à Paris, selon notre reporter Lauriane Delanoë de franceinfo radio. Il n’y a pas qu’à Paris que la communauté kurde organise des rassemblements. A Bordeaux (Gironde), par exemple, les manifestants demandent “une solution politique pour le Kurdistan”.

14h33 : ⛔ En raison d’une mesure de sécurité, la station Saint Sébastien Froissard est fermée. Les trains ne marquent pas l’arrêt. Réouverture sur instruction des forces de l’ordre #Ligne8 #RATP

14h33 : ⛔ En raison d’une mesure de sécurité, la station Chemin Vert est fermée. Les trains ne marquent pas l’arrêt. Réouverture sur instruction des forces de l’ordre #Ligne8 #RATP

14h32 : D’autres stations de métro sont également fermées au public, précise la RATP.

14h28 : Le métro Bastille est fermé.

14h27 : La manifestation arrive place de la Bastille à Paris. Il y a encore beaucoup de jets de projectiles et des vitres de bus cassées, ainsi qu’un feu rouge détruit, toujours selon la journaliste de France Télévisions sur place. @Claude nous signale dans les commentaires que la station de métro Bastille est fermée.

(ALEXANDRA LAY / FRANCE TELEVISIONS)

14h22 : Au moins quatre voitures ont été renversées, dont au moins une incendiée, et des poubelles brûlées sur le boulevard du Temple, près de la place de la République, d’après l’AFP. Les forces de l’ordre, visées par des jets de projectiles, ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes. Les organisateurs lancent un appel au calme.

14h24 : La manifestation organisée place de la République à Paris par la communauté kurde tente de reprendre, malgré les gaz lacrymogènes envoyés contre les jets de projectiles, en marge du rassemblement. Au départ la manifestation devait rester cantonnée sur la place. Cette photo est prise près du Cirque d’hiver à Paris.

(ALEXANDRA LAY / FRANCE TELEVISIONS)

14h08 : 🕯⚫️ Après l’attaque de la #ruedenghien hier, la Mairie de #Paris10 a mis en berne le drapeau tricolore et a pavoisé sa façade aux couleurs kurdes, en hommage aux victimes. https://t.co/ktjxNb3RlS

14h08 : Le drapeau kurde a été hissé sur le fronton de la mairie du 10e arrondissement de Paris, endeuillé par l’attaque qui a fait trois morts et trois blessés dans la rue d’Enghien, tandis que le drapeau français est en berne.

17h57 : Voici un nouveau point sur l’essentiel de l’actualité en ce début d’après-midi :

• L’homme âgé de 69 ans, soupçonné d’avoir tué trois Kurdes et d’avoir blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, a déclaré lors de son interpellation avoir agi parce qu’il était “raciste” et qu’il visait la communauté kurde, selon une source proche du dossier. Sa garde à vue est prolongée et le mobile raciste est retenu par l’enquête, a annoncé le parquet de Paris.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de “terreur” russe pour “intimider” les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés. Suivez notre direct.

Le tueur en série français Charles Sobhraj, 78 ans, dit “Le Serpent”, expulsé par les autorités du Népal après y avoir passé près de vingt ans en prison pour le meurtre de deux touristes nord-américains, est rentré en France. Son avocate affirme qu’il est “très en forme” et dément donc tout problème de santé.

• Les suppressions de TGV augmentent aujourd’hui, au deuxième jour d’une grève des contrôleurs de la SNCF, malgré un accord validé hier entre la direction du groupe et les syndicats. On vous explique ce qui a poussé un collectif de contrôleurs à lancer ce mouvement social.

13h51 : Mais sur la place de la République, la situation reste calme, d’après une autre journaliste de France Télévisions. Les heurts ont eu lieu dans les rues adjacentes à la place. De nombreux drapeaux flottent au cours de ce rassemblement : les rouges représentent le Kurdistan, les violets les trois femmes kurdes tuées en 2013 à Paris, les jaunes le visage du leader du Kurdistan.

(Diane Karcher Mourgues / FRANCE TELEVISIONS)

13h52 : Des incidents éclatent place de la République à Paris, en marge du rassemblement organisé pour rendre hommage aux trois Kurdes tués et aux trois autres personnes blessées hier par les tirs d’un homme de 69 ans près d’un centre culturel kurde, selon la journaliste de France Télévisions sur place.

(ALEXANDRA LAY)

14h16 : On entend souvent parler du Kurdistan comme s’il s’agissait d’un pays qui existait. En réalité, c’est une région qui se situe aux confins de quatre Etats : Turquie, Iran, Irak et Syrie. Dispersés, persécutés, les Kurdes peinent, depuis plus de cent ans, à unir leur lutte commune pour la création d’un Etat. Explications avec Lumni, le service de l’audiovisuel public pour l’éducation.

13h31 : Les trois Kurdes assassinés hier rue d’Enghien. Le chanteur @MirPerwer la militante féministe Emine Kara (Evin Goyi) et Abdurahman Kizil. https://t.co/f6SqpI1PmS

13h30 : L’attaque qui s’est déroulée hier à Paris a fait trois morts : une militante du mouvement des femmes kurdes, un jeune auteur-compositeur et un homme âgé, militant de la cause kurde. Voici ce que l’on sait sur ces trois personnes.

13h24 : La situation est assez tendue selon les images de Lauriane Delanoë, sur place pour franceinfo radio. Les forces de l’ordre sont nombreuses pour encadrer cette manifestation. Une minute de silence a été observée, en musique, à la mémoire des victimes et de “tous les Kurdes morts pour la liberté”.

(LAURIANE DELANOE / FRANCEINFO)

13h17 : Elle a été assassinée alors qu’elle coordonnait l’organisation des manifestations pour les trois militantes kurdes #SakineCansiz, #FidanDogan et #LeylaSaylemez exécutées 10 ans plus tôt par un agent turc, dans ce même 10e arrondissement.#JeSuisKurde. 2/2

13h17 : #EmineKara, (#EvînGoyî), est l’une des trois victimes de l’attentat terroriste ctre le #CDKF. Elle était responsable du mvt des femmes kurdes, ce même mvt à l’origine du slogan #JinJiyanAzadî. 1/2 https://t.co/rk5ihXxBNa

14h11 : Plusieurs centaines de personnes sont réunies depuis une heure environ place de la République à Paris pour rendre hommage aux trois Kurdes tués et aux trois autres personnes blessées hier par les tirs d’un homme de 69 ans près d’un centre culturel kurde. Dans la foule, de nombreux manifestants agitent des drapeaux du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) ou à l’effigie de trois militantes kurdes assassinées en janvier 2013 à Paris.

(JULIEN DE ROSA / AFP)

12h27 : Les investigations portent désormais sur des faits d’assassinats, tentatives d’assassinat, violences avec arme et infractions à la législation sur les armes à caractère raciste. “L’ajout de cette circonstance ne modifie pas la peine maximale encourue, qui demeure la réclusion criminelle à perpétuité”, précise le parquet.

12h26 : La garde à vue du suspect de l’attaque mortelle hier dans le 10e arrondissement est prolongée et le mobile raciste est retenu par l’enquête, annonce le parquet de Paris.

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