Apple Watch : de nouvelles fonctions santé donnent du fil à retordre à Apple
Le planning des fonctions santé pour l’Apple Watch est bien rempli, certaines ont des chances d’être disponibles à l’automne, pour d’autres il faut patienter encore quelques années.
Bloomberg cite plusieurs choses que l’on peut espérer dès cette année avec la prochaine génération des Apple Watch. Un accent serait mis sur des fonctions plutôt destinées à un public féminin. Il y aurait ainsi un capteur pour la température du corps afin de déterminer l’iminence d’une période d’ovulation.
Ce suivi de la température serait étendu à toutes les personnes à terme, mais pas à brève échéance et toujours avec des alertes éclairant une situation plutôt que par l’affichage de chiffres.
Une mise à jour de l’app Santé apporterait des évolutions dans le suivi du sommeil et de quoi accompagner les utilisateurs qui doivent prendre des médicaments de manière régulière, ils pourront scanner et enregistrer les références de leurs boites de cachets. L’idée est d’offrir une sorte de diviseur de pilule numérique avec une fonction de suivi des prises de médicaments et des rappels, mais cet aspect planning ne serait pas forcément mis en place dès cette année.
Dans l’app Exercice il faut s’attendre à la prise en charge de disciplines supplémentaires et à de nouvelles données enregistrées pour les activités de course.
watchOS 9 apporterait également un suivi plus poussé des personnes sujettes à des problèmes de fibrillation auriculaire. Le système tiendrait un journal d’activité pour informer l’utilisateur sur ses différents épisodes et lui offrir une vue plus générale sur sa situation.
Long terme
À beaucoup plus longue échéance, Apple a d’autres projets qui se révèlent plus complexes à mettre au point. La fonction de mesure de la pression artérielle avec de nouveaux capteurs n’est plus attendue avant au moins 2024 voire 2025. La fiabilité de ces relevés s’avère délicate d’après les retours obtenus par Bloomberg. Cela fait au moins quatre bonnes année que cette fonction est à l’étude et le bout du tunnel est encore loin.
Les tests effectués sur les employés volontaires ne sont pas encore suffisament concluants. Même si la fonction ne prévoit pas de livrer des chiffres à l’utilisateur — ses pressions systolique et diastolique — mais plutôt de le prévenir qu’il est peut-être en phase d’hypertension et qu’un contrôle avec un brassard ou une visite chez le médecin sont recommandés. Les risques peuvent être sérieux, entre une insuffisance cardiaque, un AVC, des troubles de la circulation sanguine, etc.
Les constructeurs sous pression pour mesurer la pression artérielle
La difficulté à proposer cette capacité peut s’illustrer par sa présence dans quelques-unes des montres de Samsung. Ce n’est pas une fonction pousse-bouton comme un ECG, il y a tout une préparation et un suivi à prévoir pour qu’elle soit exploitables. Il faut d’abord calibrer sa Galaxy Watch dans des conditions très strictes puis valider l’opération avec un véritable tensiomètre à brassard. Après quoi seulement on pourra faire ses contrôles. Mais la comparaison avec un brassard devra être renouvellée tous les 28 jours.
La mesure de la pression artérielle n’intéresse pas tout le monde et les premiers visés seront certainement plus enclins à quelques efforts de plus. Mais l’exemple de Samsung est éloquent en ce qu’il témoigne de la complexité de la procédure. On peut supposer qu’Apple, fidèle à sa philosophie, cherche à concilier fiabilité et simplicité.
Enfin, Apple cogite toujours sur un capteur de glycémie non invasif mais ce projet est encore loin d’être achevé, aucune date ne serait même gravée dans le marbre pour son lancement.
Les sous-traitants d’Apple travailleraient sur un capteur de glycémie
On peut rappeller au passage que des rumeurs évoquent depuis un moment un apport des futurs AirPods Pro 2, espérés pour le second semestre, à l’app Santé.
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