Apple n’est pas en manque de projets pour les fonctions santé de l’Apple Watch

La génération 2022/2023 des Apple Watch pourrait amener plusieurs évolutions dans le domaine de la santé, écrit le Wall Street Journal, tandis que d’autres sont espérées à plus long terme.

Sur les montres qui sortiront l’année prochaine, on aurait un capteur supplémentaire capable de mesurer la température de la peau. Il aiderait tout particulièrement à détecter des irruptions de fièvre et Apple le mettrait en avant dans le domaine de la fertilité. La courbe des températures obtenue par la montre peut informer sur le cycle menstruel d’une femme et renseigner sur sa période d’ovulation. watchOS propose déjà une app dédiée au suivi de cycle mais avec laquelle on consigne soi-même les informations sur son cycle menstruel. Ce thermomètre au poignet viendrait alors en renfort (lire aussi Charge 5 : le nouveau bracelet à tout faire de Fitbit).

l’app Suivi de cycle dans watchOS

Ensuite, une poignée de fonctions existantes doivent faire l’objet d’améliorations et requièrent à nouveau une autorisation de la part de la FDA (Food and Drug Administration) et de ses équivalents à l’étranger. Apple voudrait que les personnes déjà sujettes à des cas de fibrillations auriculaires puissent se servir des fonctions et apps dévolues à la détection de ce problème. Actuellement, ces outils ne se destinent qu’aux personnes qui déclarent ne pas en souffrir en temps normal.

Témoignage : lorsque l

Témoignage : lorsque l’Apple Watch alerte d’une fibrillation auriculaire insoupçonnée

Ensuite, la fonction de mesure du taux d’oxygène dans le sang apparue l’année dernière pourrait émettre des alertes lorsque le niveau devient trop bas. Aujourd’hui ce n’est qu’une app de mesure qu’on lance soi-même.

Le Wall Street Journal aborde également le cas d’un moniteur de pression artérielle au rang des objectifs d’Apple. Il y a eu des rumeurs contradictoires à son sujet depuis hier et le quotidien se range dans le camp de ceux qui ne le prévoient pas pour cette année.

Effectuer cette mesure avec une montre, en lieu et place d’un brassard gonflable, s’avère complexe. L’Apple Watch pourrait alors faire ses relevés en utilisant l’impulsion produite par les battements de cœur qui est transmise au travers des artères.

La montre afficherait cette tension mais pas les valeurs des pressions systolique (tension artérielle à son maximum) et diastolique (tension à son minimum). Ce qui rendrait l’interprétation du résultat délicate pour l’utilisateur, ont fait remarquer des personnes chez Apple impliquées dans ce développement. Toutefois cette fonction est encore loin d’être prête.

Autre projet à un stade de réflexion très préliminaire, et sans garantie qu’il voit le jour : un appareil pour mesurer la tension artérielle qui fonctionnerait sans éléments gonflables.

À un horizon toujours plus lointain, Apple cogite toujours sur la manière de s’attaquer à la thématique du diabète en proposant un procédé de mesure non-invasif. Elle travaille par ailleurs à cette question avec l’Université nationale de Singapour. Ce projet d’étude commun qui compare des méthodes classiques et des montres Bluetooth, doit être achevé l’année prochaine.

Enfin, recherche au long cours aussi pour l’apnée du sommeil, qui a parmi ses difficultés d’obliger l’utilisateur à garder sa montre au poignet pendant la nuit. Et dans ce cas, réaliser une litanie de relevés, plus ou moins nombreux et espacés au fil de plusieurs heures, pourrait nuire à l’autonomie de la montre.

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