Affaire McKinsey : le bureau du Sénat saisit le parquet pour suspicion de faux témoignage ; Elisabeth Borne consulte Edouard Philippe et Bernard Cazeneuve – Le Monde

La députée sortante Jacqueline Dubois, devenue dissidente, « ne demande pas l’investiture de La République en marche » mais « espère [son] soutien »

L’investiture de M. Peyrat par la majorité présidentielle, le 7 mai, avait provoqué des secousses jusque dans son camp avec la candidature dissidente de la députée LRM sortante Jacqueline Dubois.

« Je n’ai jamais voulu attaquer Jérôme Peyrat sur ses problèmes conjugaux, mais quand on a une condamnation comme ça, on ne peut pas se présenter », précise au Monde la députée sortante.

« Je ne demande pas l’investiture de La République en marche, mais j’espère [son] soutien », explique, enfin, Mme Dubois, qui comptait se présenter sans étiquette, tout en soutenant Emmanuel Macron. « J’ai pris le temps de la réflexion et de retrouver l’énergie des commencements, et je fais mienne cette phrase d’Elisabeth Borne, rien ne doit freiner la place des femmes dans notre société », disait, ce matin même, Jacqueline Dubois au micro de France Bleu Périgord. « Je ne suis pas un Playmobil, ni un godillot, ni un Bisounours. Ma candidature est peut-être dissidente, mais elle est légitime », assurait-elle.

Ce matin, Mme Dubois critiquait vertement M. Peyrat : « La candidature de M. Peyrat affaiblit La République en marche, son honneur serait de se retirer », disait-elle, avant de poursuivre : « Il a fait une triple erreur, sous-estimer l’impact de sa condamnation, la deuxième, c’est la trahison d’une amitié, la troisième, c’est de me sous-estimer. Il m’a dit : “là, tu es en colère, demain, ça ira mieux”. Eh bien, ça va mieux, et je suis candidate. »

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