Affaire Jubillar : les résultats de l’analyse de l’eau du lave-linge où Cédric a lavé une couette enfin connus – LaDepeche.fr

l’essentiel Les analyses de l’eau du lave-linge, dans lequel une couette dont se servait Delphine Jubillar a été découverte par les enquêteurs 34 heures après la disparition de l’infirmière tarnaise, étaient attendues depuis longtemps.

Selon les informations de La Dépêche du Midi, les dernières expertises réalisées sur l’eau de la machine à laver du couple Jubillar, contenant la couette dans laquelle était censée dormir la jeune mère de famille de 33 ans, n’ont révélé aucune trace de sang ni d’urine. Cette eau avait été prélevée le 17 décembre 2020.

Par ailleurs, le siphon du lavabo de la salle de bains ne comporte lui aussi aucune trace suspecte.

Ces expertises étaient attendues dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Delphine Jubillar, cette infirmière tarnaise disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines (Tarn). Les enquêteurs recherchaient d’éventuelles traces de sang ou des indices pouvant les orienter sur une supposée scène de crime.

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L’accusation mise à mal

En juin, l’ex-procureur de la République de Toulouse, lors d’une conférence de presse, avait notamment indiqué que cette couette avait été retrouvée peu avant 5 heures du matin dans le lave-linge de la maison des Jubillar, par les gendarmes. Or, c’est sur cette constatation que reposait une grande partie de l’accusation qui considérait que le mari, Cédric Jubillar, avait sans doute voulu effacer des traces gênantes.

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Ce dernier, qui clame son innocence, est toujours soupçonné d’avoir tué son épouse qui devait refaire sa vie avec son amant. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire le 18 juin dernier. Interrogé sur la préparation de cette machine à laver à une heure inhabituelle, alors que sa femme venait de disparaître, Cédric Jubillar indiquait qu’il ne savait pas quoi faire en attendant l’arrivée des gendarmes : “C’était pour m’occuper”.

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