Affaire Jubillar : Cédric « attendait le moment propice » pour se débarrasser du corps, confie un codétenu – Sud Ouest

Cédric Jubillar aurait avoué à son voisin de cellule avoir tué par préméditation Delphine Jubillar

Le feuilleton n’en finit plus. Chaque jour apporte son lot de nouvelles révélations concernant Cédric Jubillar, mis en examen pour « meurtre par conjoint » après la disparition de sa femme Delphine Jubillar. Cette fois, ce sont ses confidences à des codétenus de la prison de Toulouse-Seysse et révélées par Le Parisien, qui alimentent encore plus les suspicions à son égard.

Lors de son incarcération, Cédric Jubillar aurait discuté de cette affaire à son voisin de cellule, un certain « Marco », un Corse de 36 ans au lourd passé judiciaire. Il lui aurait avoué le meurtre de Delphine, en lui confiant avoir prémédité de la tuer depuis un certain temps. Le soir de la disparition, le 15 décembre 2020, l’artisan plaquiste de 34 ans serait allé rejoindre son épouse dans le salon pour récupérer son chargeur de téléphone. En la voyant plongée dans son téléphone, il aurait « pété un câble ».

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« Il aurait d’abord vu un message de l’amant de sa femme avec qui elle textotait. Il a pris son téléphone des mains et a vu les messages. C’est ça qui l’a fait vriller […]. Il se dit être le plus grand cocu de France. Il m’a dit qu’il savait où l’enterrer avant les faits. Il m’a expliqué avoir suivi sa femme en la géolocalisant, avoir tenté de pirater son téléphone sans succès. Il savait ce qui allait se passer. Il attendait le moment propice pour s’en débarrasser », a témoigné le codétenu corse.

« Ils n’ont même pas trouvé le couteau »

Selon Marco, Cédric Jubillar aurait confié avoir enterré le corps de Delphine dans un endroit « peu profond » et qui a « déjà brûlé », sans plus de précisions. Il se serait même inquiété que le corps réapparaisse. Le codétenu corse explique être passé aux aveux pour que la justice apporte des réponses aux enfants du couple.

Selon un autre codétenu, Cédric Jubillar se serait moqué des enquêteurs. « Ces abrutis, ils n’ont même pas trouvé le couteau », lui aurait-il déclaré. Les deux prisonniers affirment que Cédric parlait de sa femme avec des termes peu flatteurs : « Il disait que c’était une traînée, une p***, qu’elle avait des objets sexuels dans son casier au travail, qu’elle le trompait ».

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Séverine L, la compagne de Cédric a confié aux enquêteurs : « Je pense qu’il est coupable. Je pense qu’il l’a vraiment tuée en fait. J’ai été manipulée, je l’ai cru, je m’en veux de l’avoir cru ». Séverine L et Marco ont échangé par téléphone, sur demande de Cédric. C’est ce qui avait mené à la garde à vue de la jeune femme mi-décembre. Elle avait été relâchée sans charges.

Selon Le Parisien, la zone d’une ferme brûlée a été inspectée suite à aux confidences de l’artisan plaquiste. Des fouilles de plus grande ampleur sont prévues prochainement. De leur côté, les avocats de Cédric Jubillar ont de nouveau demandé sa remise en liberté mardi.

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