Affaire Abad: LR sert la soupe miso – Libération

Violences sexuelles

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Le gouvernement d’Elisabeth Bornedossier

Si le ministre des Solidarités accusé de viols traînait une réputation de «lourd dragueur» au sein des Républicains, il a été élu sans réserve président de groupe en 2019. Le parti, où certaines élues dénoncent le règne de «mâles dominants», ne dispose pas de cellule d’écoute dédiée.

C’est une question restée en suspens, vite évacuée par le parti Les Républicains (LR). Une patate chaude que les responsables de la droite française ont refilée fissa à la macronie. Si «tout le monde savait», comme le répètent nombre de figures LR haut placées, pourquoi Damien Abad, le nouveau ministre des Solidarités, a-t-il été élu président du groupe à l’Assemblée nationale en 2019 ? Ou bien nommé vice-président du parti en 2017 ? Pourquoi est-il investi par la droite dans la 5e circonscription de l’Ain depuis bientôt dix ans ? La plupart martèlent qu’ils ne connaissaient que sa réputation de «lourd dragueur», pas les deux viols présumés révélés par Mediapart et qu’Abad réfute catégoriquement. «C’est toujours la même chose : tant que la personne n’est pas en pleine lumière, ça se susurre, mais on ne sait pas tout, veut croire l’ex-ministre Brice Hortefeux. Dès qu’elle est en pleine lumière, tout sort.»

«Dans les milieux de pouvoir, on considère que le harcèlement, le droit de cuissage, la drague qualifiée de lourde, la domination, l’emprise, ça fait partie de l’atmosphère, dénonce une autre ancienne minist…

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