Adolescente retrouvée morte dans une malle à Paris : quatre personnes toujours en garde à vue – Ouest-France

Quatre personnes étaient toujours en garde à vue dimanche 16 octobre 2022 dans le cadre de l’enquête ouverte après la découverte vendredi soir à Paris du corps d’une fillette de 12 ans dans une malle en plastique. Parmi elles se trouvent la principale suspecte, sa sœur, ainsi que deux hommes, selon une source proche du dossier dont fait état l’AFP. Les deux femmes sont nées en 1996 et 1998, tandis que les deux hommes, dont l’un est né en 1979, sont plus âgés.

Samedi dans l’après-midi, six personnes avaient été placées en garde à vue, dont la principale suspecte, interpellée le matin à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine).

Aucune indication n’a filtré leur éventuel rôle dans le meurtre de la collégienne.

Résultats de l’autopsie

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, confiée à la brigade criminelle, après la découverte macabre vendredi soir, au bas de l’immeuble la victime résidait, dans le 19e arrondissement de Paris.

Il était 23 h quand un SDF a signalé à la police la découverte d’une boîte opaque renfermant le corps d’une adolescente, dans la cour intérieure d’un immeuble de cet arrondissement de l’Est parisien. Le corps de la collégienne était dissimulé par des tissus, selon des sources proches du dossier. Deux valises cabine étaient posées à côté de la boîte.

L’autopsie pratiquée samedi a permis de déterminer qu’elle était morte asphyxiée, a précisé une source proche de l’enquête. Les premières constatations avaient fait état de plaies importantes au cou.

Le quartier traumatisé

Les habitants du quartier étaient traumatisés samedi. C’est horrible, horrible, j’ai peur de laisser mes enfants dans le quartier​, a ainsi confié à l’AFP la mère d’un élève scolarisé en cinquième au collège Georges-Brassens que fréquentait la victime.

Le rectorat a annoncé samedi que des cellules de soutien psychologique pour les élèves et pour les personnels du collège mais également pour les écoles du secteur​, seraient mises en place lundi matin.

Samedi soir, des riverains ont continué à se rassembler devant l’entrée de l’immeuble où habitait la jeune fille pour faire part de leur consternation, stupeur et tristesse avant de se disperser en milieu de soirée, a constaté une journaliste de l’AFP. Une voisine, en état de choc, a dit ne plus supporter d’entendre le bruit de valises à roulettes​.

Dimanche, le calme régnait dans la rue.

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