Accusée de mauvais traitement animal, Neuralink se défend

Accusée de mauvais traitement animal, Neuralink se défend

Pointée du doigt pour de mauvais traitements infligés aux singes utilisés comme cobayes pour tester ses implants d’interface cerveau-machine, Neuralink se défend. La société fondée par le PDG de Tesla et SpaceX, Elon Musk, qui étudie les implants d’interface cerveau-machine, a publié une déclaration répondant aux allégations de cruauté lors des tests. Dans un billet de blog, la direction de Neuralink indique « s’engager à travailler avec des animaux de la manière la plus humaine et éthique possible ».

La société livre également plus de détails sur son activité via la publication d’une chronologie de ses activités d’expérimentation animale depuis 2017, d’abord dans les locaux de l’université californienne UC Davis, puis au sein de son propre vivarium. Cette sortie fait suite à une plainte déposée par le Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM) pour des violations présumées de la loi fédérale sur le bien-être animal. L’ONG affirme que Neuralink et son partenaire de laboratoire, l’université UC Davis, ont mené des expériences mortelles et cruelles sur le cerveau de 23 singes. Selon le PCRM, Neuralink aurait versé 1,4 million de dollars à UC Davis pour mener ses expériences sur des singes.

En décembre, Elon Musk déclarait qu’il espérait que Neuralink pourrait commencer à tester l’interface cerveau-ordinateur sur des humains en 2022, alors qu’il espérait initialement les commencer en 2020. L’année dernière, Neuralink a montré un singe appelé Pager dans son propre vivarium, avec un implant Neuralink, utilisant un joystick pour jouer à un jeu de Pong. « Neuralink fonctionne bien chez les singes, et nous faisons juste beaucoup de tests et confirmons simplement que c’est très sûr et fiable, et que le dispositif Neuralink peut être retiré en toute sécurité », indiquait l’entrepreneur à succès en décembre dernier, dans les colonnes de Business Insider.

publicité

Neuralink se défend de tout abus

La plainte de PCRM porte sur les soins apportés aux singes de laboratoire pendant et après les procédures d’implantation et de retrait à l’UC Davis. L’ONG allègue que Neuralink et le personnel de l’université n’ont pas fourni aux singes des soins vétérinaires adéquats, ont utilisé une substance non approuvée appelée BioGlue qui a tué les singes lors des expériences et ont même été conduits à euthanasier plusieurs singes. Les détails des conditions de vie des singes ont été révélés dans des documents publiés par l’université après que l’ONG a intenté une première action en justice en 2021.

Pour Neuralink, ces tests n’ont été menés que sur des cadavres ou des « procédures terminales », qui impliquent « l’euthanasie sans cruauté d’un animal anesthésié à la fin de la chirurgie ». « Les premiers travaux issus de ces procédures nous ont permis de développer nos nouvelles procédures chirurgicales et robotiques, établissant des protocoles plus sûrs pour les chirurgies de survie ultérieures », fait valoir la société.

Au cours des études de survie, Neuralink indique que deux animaux ont été euthanasiés aux dates prévues et six animaux ont été euthanasiés sur avis médical du personnel vétérinaire de l’UC Davis. « Ces raisons comprenaient une complication chirurgicale impliquant l’utilisation du produit approuvé par la FDA (BioGlue), une défaillance du dispositif et quatre infections suspectées associées au dispositif, un risque inhérent à tout dispositif médical percutané. Nous avons réagi en élaborant de nouveaux protocoles chirurgicaux et en concevant un dispositif entièrement implanté pour les interventions futures », explique Neuralink.

Source : ZDNet.com

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *