A La Grande-Motte, «le Grêlé» décrit comme citoyen investi et passe-partout – Libération

Reportage

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De Montpellier où il était policier à La Grande-Motte où il vivait avant de se suicider, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe. François Verove, l’ancien collègue ou voisin, a été identifié post-mortem jeudi soir comme étant le serial killer qui a sévi à Paris dans les années 80.

Portail fermé. Volets clos. Boîte aux lettres dont on a ôté les noms. Entourée de pins, la grande maison beige de François Verove ne donne aucun signe de vie. «J’ai vu deux voitures banalisées avec huit personnes à bord se présenter au portail jeudi matin, raconte Francine, une fringante retraitée qui habite juste en face. Ensuite, une voiture de police est arrivée. Ces gens sont restés toute la matinée dans la maison puis sont repartis avec la femme de François. Elle avait l’air mal en point.» Et pour cause, son compagnon de 59 ans, qui s’est suicidé mercredi au Grau-du-Roi (Gard), a été confondu par son ADN le lendemain soir. Il est celui qu’on a surnommé «le Grêlé», un tueur en série recherché depuis les années 80.

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Les habitants de cette paisible placette, dans le quartier résidentiel des Goélands qui s’étend à l’écart du centre-ville de La Grande-Motte (Hérault), sortent peu de chez eux. D’abord parce qu’ils sont âgés ou malades. Ensuite parce que l’annonce de la culpabilité de «François» les a atterrés. Mais ceux qui acceptent de parler de leur voisin laissent entrevoir la retraite douce et ensoleillée que le serial killer semble avoir menée ici durant plusieurs années, à deux pas de la Méditerranée et d’un golf réputé.

«On tombe tous du quinzième étage»

Aux quatre coins de…

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