92 % des DSI sont à l’aise avec l’utilisation d’outils low code par les directions métiers

92 % des DSI sont à l'aise avec l'utilisation d'outils low code par les directions métiers

Une enquête menée auprès de 100 DSI ayant des responsabilités en matière de développement d’applications, parrainée par Salesforce, montre les tendances en matière de développement d’applications et de processus au cours des 12 derniers mois. Les difficultés des développeurs face à l’augmentation de la demande de services, l’intérêt pour les outils de développement low code et le transfert des responsabilités en matière de développement aux directions métiers sont particulièrement mises en avant.

L’enquête met également en évidence les avantages perçus de l’utilisation d’outils low code par les directions métiers. Surtout que l’automatisation des processus et la demande accrue de développement d’applications d’entreprise continuent de servir de levier pour accélérer la transformation numérique des entreprises.

Voici quelques-unes des principales conclusions de l’enquête IT leadership 2021.

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Les charges de travail informatiques ont augmenté pendant la pandémie

88 % des DSI déclarent que la charge de travail a augmenté au cours des 12 derniers mois. 60 % de ceux dont la charge de travail a augmenté ont constaté une augmentation de plus de la moitié.

Je pense que la pandémie a servi d’accélérateur pour la transformation numérique des entreprises. L’adoption du commerce électronique est un exemple d’accélération sur une tendance qui en temps normal aurait pris 10 ans. La demande pour que la DSI accélère l’innovation est plus importante aujourd’hui que jamais auparavant.

La feuille de route technologique 2025 du DSI est soudainement devenue une priorité en 2020. La seule méthode viable pour échelonner le développement d’applications et la réinvention des processus consiste à adopter des processus et des outils plus fluides.

Mais seulement 37 % des entreprises affirment que les services informatiques ont mené à bien tous les projets qui leur ont été confiés l’année dernière.

L’innovation est menacée par l’augmentation de la demande informatique

92 % des responsables informatiques affirment que leur travail a de plus en plus d’impact sur l’entreprise. Par ailleurs, 96 % des responsables IT affirment que l’entreprise demande de plus en plus de nouvelles applications et de nouveaux processus.

70 % des responsables informatiques craignent que l’augmentation de la charge de travail ne réduise leur capacité à innover. La plupart des clients s’attendent à ce que les entreprises accélèrent leurs initiatives numériques en raison de la Covid-19.

Surtout, ce nouveau comportement numérique est là pour rester car les clients développent de nouvelles habitudes qui dureront sur le long terme. A mesure que l’engagement numérique se développe, les clients attendent des entreprises qu’elles numérisent leurs opérations en vue d’interactions multicanal à fort impact.

Selon une étude récente de 2021, 88 % des clients s’attendent à ce que les entreprises accélèrent leurs initiatives numériques en raison de la Covid-19. Les clients attendent des entreprises qu’elles accélèrent leur transformation numérique. Une leçon importante pour 2020 : chaque entreprise doit devenir une entreprise numérique. 78 % des clients ont déclaré que les crises de cette année devraient être un catalyseur pour l’amélioration de l’entreprise.

La prolifération des outils et les données déconnectées rendent le développement plus difficile

72 % des responsables IT affirment que le nombre d’outils nécessaires pour créer des applications/processus ralentit la production. Le nombre médian d’outils/programmes utilisés pour créer une seule application ou un seul processus était de cinq en 2021. Plus de huit responsables informatiques sur dix ont déclaré que les données et les apps déconnectées rendent leur travail plus difficile.

Les silos de données et l’infrastructure informatique existante, notamment les intégrations point à point, compliquent la tâche des organisations qui souhaitent devenir plus agiles. Mais celles qui parviennent à se transformer constatent une augmentation de l’engagement des clients et de l’innovation, ainsi qu’une amélioration de la vitesse d’exécution des projets. Seules 18 % des organisations affirment pouvoir intégrer les expériences des utilisateurs finaux.

Le redéploiement des applications et le développement low code sont considérés comme la voie à suivre

95 % des responsables informatiques s’intéressent aux technologies qui permettent de créer des applications/processus pouvant être réutilisés plusieurs fois. Par ailleurs, 83 % des responsables informatiques prévoient d’accroître leur utilisation d’outils de développement low code. De plus en plus d’entreprises déploient des outils en libre-service pour permettre à leurs équipes d’intégrer des applications et des sources de données.

Les data scientists et les projets de big data et l’analytique constituent un axe important pour l’année à venir. Quelque 36 % des organisations ont une approche mature de l’intégration par API pour les utilisateurs professionnels non-techniques, et 44 % sont en train de développer une stratégie.

Avec les bons protocoles, les DSI considèrent le développement d’applications par les métiers comme inévitable

81 % des responsables IT pensent que les utilisateurs des directions métiers de leur organisation créeraient leurs propres applications et processus s’ils en avaient la possibilité. En outre, 83 % des DSI pensent que la responsabilité de certains développements d’applications et de processus sera de plus en plus transférée aux directions métiers. Et 92 % des responsables informatiques sont à l’aise avec l’utilisation d’outils low code par les utilisateurs professionnels, à condition que la formation, la gouvernance et les processus soient appropriés.

La DSI perçoit de nombreux avantages au développement par les directions métiers avec des outils low code

Voici la liste des avantages (pourcentage des responsables informatiques qui sont d’accord sur les avantages) :

  • fournir de nouvelles façons pour la DSI de s’associer aux directions métiers (92 %) ;
  • augmenter l’automatisation des processus (92 %) ;
  • faire le lien entre les besoins des directions métiers et l’exécution technique (91 %) ;
  • accroître la vitesse de développement (92 %) ;
  • augmenter la productivité de la DSI (89 %) ;
  • permettre à la DSI de se concentrer sur des tâches complexes (89 %) ;
  • augmenter la capacité à redéployer les applications (87 %) ;
  • réduire le legacy des projets informatiques (82 %) ;
  • réduire le shadow IT (79 %).

Vous pouvez en savoir plus sur les résultats de l’enquête ici.

Source : ZDNet.com

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