800 astéroïdes ont une chance « non nulle » d’impacter la Terre dans les 100 ans à venir
Si l’on en croit le récent communiqué de l’Agence spatiale européenne (ESA), l’organisation qui rassemble plus d’une vingtaine de pays, ce sont plus de 800 astéroïdes qui ont une chance considérée comme « non nulle » d’entrer en collision avec la Terre.
En effet, plus de 878 d’entre eux ont été référencés dans une liste « à risque », explique l’agence. S’il est peu probable qu’un impact avec la Terre se produise dans les 100 années à venir, cela signifie qu’il ne peut pas pour autant être exclu. À ce titre, l’ESA rappelle que cela pourrait causer des destructions conséquentes dans les villes habitées.
L’ESA et la NASA collaborer pour éviter les potentiels risques liés aux astéroïdes
Pour rappel, c’est ce qu’il s’est passé en 2013 lorsqu’une météorite a explosé peu au-dessus de la ville de Tchéliabinsk, en Russie. L’onde de choc a impacté plusieurs bâtiments au point que 1 500 personnes ont été hospitalisées.
En ce sens, l’ESA a également annoncé qu’elle s’associait avec la NASA afin de surveiller et d’éviter tous les potentiels impacts d’astéroïdes pouvant se produire dans les années à venir. Du même coup, elle prévoit de collaborer au niveau international au travers de réunions qui auront lieu du 11 au 13 septembre à Rome. Deux autres réunions organisées par l’European Southern Observatory auront aussi lieu à Garching en Allemagne.
La NASA et l’ESA en profiteront pour discuter du projet AIDA, une collaboration qui consiste à envoyer un engin spatial s’écraser contre l’astéroïde Didymos-B, un objet de 160 mètres, afin de dévier sa trajectoire. Baptisée Hera, une autre mission de l’ESA se chargera d’analyser les conséquences de cette collision.
Cela fait plusieurs mois que la NASA indique qu’elle prend la menace d’astéroïdes au sérieux. Le patron de l’agence américaine avait pris la parole pour expliquer que cela semblait difficile à croire et que ce scénario paraissait tout droit sorti d’un film hollywoodien, mais que cela n’empêchait pas qu’il puisse se produire un jour.
Cela explique également la collaboration inédite entre l’agence et l’ESA, ainsi que celle qu’elle mène actuellement avec SpaceX autour du projet DART, le vaisseau spatial incluant le satellite chargé de dévier le fameux astéroïde Didymos-B.