5 regrets sur le Pixel 4, qui montrent que Google copie Apple
La semaine dernière, une autre nouveauté de taille arrivait dans le paysage high tech américain. A New York, Google a présenté ses nouveaux smartphones Pixel 4, remplaçant une gamme plutôt complète des Pixel 3, Pixel 3 XL, Pixel 3a et Pixel 3a XL. Une arrivée sur le marché qui s’était fait attendre, témoin les multiples leaks et rumeurs circulant au sujet du nouveau smartphone.
Pourtant, un an seulement vient de s’écouler depuis la précédente génération de smartphones de chez Google. Mais il faut dire que les différentes versions du Pixel 3 souffraient sur un point : elles n’étaient plus dans les standards du marché, à savoir que sur le papier, de nombreux concurrents distançaient la firme de Mountain View. Cela pouvait notamment être le cas sur le choix des matériaux, de la simple caméra sur la face arrière, ou encore sur la taille des batteries.
Pour cette nouvelle génération, notre avis est quelque peu mitigé. Finalement, Google s’est vraiment penché sur la partie logicielle du smartphone, délaissant un peu la partie matérielle. Résultat : un nouveau smartphone qui a une mystérieuse tendance à se rapprocher de la stratégie d’Apple, mais celle d’il y a quelques années déjà. Il faut dire que sur la partie du dessin déjà, le terminal est proche de l’iPhone.
Google imite Apple sur son Pixel 4, et c’est une mauvaise idée
Voici 5 exemples qui permettent de voir dans quelle mesure Google semble reprendre les plans d’Apple, tant au niveau de sa stratégie de positionnement que celle de la de dotation de ses appareils. Différents détails sont présentés, et chacun semble porter un doute quant aux ambitions de Google : le Pixel 4 pourrait-il réellement devenir une référence ?
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Pas de triple caméra
Débutons par l’aspect le plus important pour les clients de Google Pixel : le module photo. De nombreux clients ont choisi d’acheter le Pixel 3 en vue de ses capacités en photographie. A l’avant-garde de ce que propose désormais Samsung ou Huawei, le Pixel 3 pouvait compter sur un traitement logiciel très bien conçu, ainsi que sur un capteur de grande ouverture.
Sauf qu’il ne disposait que d’un seul capteur. Le Pixel 4 était donc attendu au tournant pour proposer une dotation digne de ce qui est proposé sur le marché en 2019. Malheureusement, le projet n’a abouti qu’à un « basique » double capteur, ajoutant donc seulement un zoom x2. Le grand-angle n’est pas au rendez-vous, Google ayant jugé que la longue focale était quelque chose de beaucoup plus important. Finalement, le Pixel 4 ne rappelle que ce qu’était l’iPhone X, bien que son second capteur servît de son côté pour le mode portrait.
Seulement 64 Go
La seconde mimique de Google à vouloir suivre le pas d’Apple concerne la dotation de stockage en entrée de gamme. Pour rappel, le nouveau Pixel 4 est disponible au prix de 799 dollars, ce qui n’est clairement pas un ticket d’entrée digne des appareils de premiers prix ou de milieu de gamme.
Pourtant, le nouveau smartphone premium de Google reprend un élément qui était déjà agaçant sur les iPhone : seulement 64 Go sont disponibles, alors que la majeure partie des concurrents Android à ce prix-là (et beaucoup moins chers également), propose 128 voire 256 Go. D’ailleurs, comparativement à une majeure partie des appareils Android, Google ne propose pas de port micro-SD sur son smartphone.
Google aurait pu se défendre en parlant de ses avantages avec Google Drive, son service de cloud. Mais contrairement au Pixel 3, le Pixel 4 ne donne plus accès aux mêmes avantages qu’auparavant. Les photos ne peuvent pas être stockées et synchronisées dans leur taille originale, et devront être compressées.
Une batterie encore plus petite que le Pixel 3
En continuant parmi les détails frustrants, parlons batterie. Google défend l’idée que ses nouveaux Pixel 4 pourront largement tenir 24 heures. Pourtant, la nouvelle génération et son accumulateur de 2 800 mAh est plus petite que la précédente, à 2 915 mAh. D’une manière générale, ces niveaux de puissance font déjà tâche sur le marché, alors que la concurrence chez Android avoisine généralement les 4 000 mAh en moyenne. Sauf Apple qui ne suit pas cette stratégie, malgré un petit effort de sa part sur les nouveaux iPhone 11 et iPhone 11 Pro.
Délaisser l’empreinte digital au profit du visage
Comme chez Apple, Google a choisi d’abandonner la solution digitale pour le déverrouillage biométrique de son appareil. Un choix justifié par Google du fait du développement d’un nouveau système de capteurs multifonctions, permettant donc déverrouiller son téléphone dans un temps record, mais également de contrôler ce dernier par de simples gestes au-dessus de l’écran.
Sur la partie du déverrouillage, les tests recensent un système performant en termes de rapidité, mais déjà, la presse avait pu constater que le système n’était pas encore au point, et pouvait par exemple activer le déverrouillage lorsque l’utilisateur dormait. Pas très sécurisant, si quelqu’un s’empare de votre smartphone.
Mais surtout, la plupart des petites applications proposées sous Android n’ont jamais développé de solution d’authentification par reconnaissance faciale, et les utilisateurs pourront donc regretter de ne plus avoir de petit scanner, du moins pendant les premiers temps.
Plus de prise jack, pourquoi ?
Terminons ce petit tour par un autre équipement que Google ne propose plus. Il s’agit du port jack. Déjà sur le Pixel 3, le connecteur avait été écarté. Un choix qui n’est pas sans rappeler la promotion du Pixel 2, qui s’était amusé du choix d’Apple de l’époque sur son iPhone 7.
Par souci de batterie ou souci de vente d’accessoires, il est dans tous les cas dommages de ne plus retrouver la prise, d’autant plus que la version moins chère du Pixel 3, à savoir le Pixel 3a, proposent quant à eux le port jack.