2020 a choisi Bitcoin et laisse une autre crypto-monnaie s’effondrer

L’année 2020 se termine dans une semaine et la communauté crypto ne pourra que se réjouir de voir le Bitcoin consolider son cours à son niveau record, au-dessus des 23 000 dollars. L’envolée aura emporté les autres jetons numériques dans son sillage, mais la troisième devise la plus importante en valeur marchande, émise par Ripple, s’est effondrée ce mercredi.

Le XRP a décroché de plus de 40 %, effaçant en quelques heures la totalité de la performance de ce dernier mois. Le ripple a retrouvé son cours de 0,22 $, alors qu’il s’échangeait à 0,40 $ hier encore, et 0,50 $ le 17 décembre. Les raisons ne concernent pas Bitcoin : au contraire, elles viennent détacher Ripple des autres principales crypto-monnaies.

Ripple XRP

© Apple Bourse

La SEC (Securities and Exchanges Commission), qui s’occupe des marchés financiers et régule les introductions en bourse, a critiqué la raison-même de Ripple et la conduite de ses fondateurs. Le mot d’ordre : XRP n’a pas été émis dans le but de lancer une devise, et se présente aujourd’hui comme un titre, soit un contrat d’investissement, au simple but de placement spéculatif.

Cela a entraîné le gendarme des marchés à enquêter sur « l’offre illégale de titres », apportant à Ripple, qui centralise en quelque sorte les jetons, le moyen de lever 1,38 milliard de dollars sans aucune réglementation. L’entreprise ainsi que ses deux cofondateurs Christian Larsen et Bradley Garlinghouse sont visés dans la plainte. Eux deux possèdent personnellement une grande partie des jetons, de l’ordre de plusieurs milliards selon The Verge.

La défense de Ripple

Ripple a rapidement réagi à la décision de la SEC. Son CEO Bradley Garlinghouse répondait à l’un de ses défenseurs sur Twitter que « cela pourrait signifier [beaucoup] pour la plus grande industrie de la cryptographie américaine. La SEC fait le contraire de ‘favoriser l’innovation’ aux États-Unis. Ce n’est pas seulement XRP qu’ils attaquent ici ».

Toujours de leur côté, les membres de Ripple ont choisi de pointer du doigt la SEC lui reprochant également de faire le beau temps à la Chine, principal mineur de Bitcoin, et qui par conséquent en détient une grande partie. Garlinghouse finissait par dire que ces allégations étaient « complètement fausses sur les faits et face à la loi », et que la société était « convaincue » qu’elle « finiraient par l’emporter devant un neutre enquêteur. »

Ses dires trahiront pourtant des propos que Ripple avait tenus en 2016 devant le Département des services financiers de l’État de New York au sujet de la nature de titre financier ou de devise du XRP. Selon la société qui le reconnaissait, les individus « achetaient du XRP à des fins spéculatives ».

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